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Rue des Boucheries

La rue des Boucheries doit son nom aux abattoirs et aux boucheries « communales » louées aux artisans de l’époque.
Elle prend son nom le 16 juillet 1856, comme de nombreuses autres rues de la ville. Auparavant, elle a porté le nom de « Rue des Cauques », puis de « Rue du coq » qui, elle, allait plus loin vers Marlens. Le conseil municipal a donné un autre nom à la partie hors du bourg (voir « route du Thovey »).
En ancien parler savoyard, une cauque désignait une vieille femme commère, terme qui s’est déformé en « coq ».

Alors que de nos jours, la rue ne fait que 20 mètres de long et abrite quatre familles, à l’Annexion de 1860, 15 familles composées de 82 personnes habitaient dans la rue (celle-ci se poursuivait jusqu’à la fontaine du Thovey) :
– Neyret François, tanneur, 9 personnes
– Terrier Jean, savetier, (cordonnier actuel) 1 personne
– Desrippes Jean Baptiste, laboureur, 9 personnes
– Vernaz François, portier*, 6 personnes
– Clavel Marie, ménagère, 4 personnes
– Gamonet Claude, laboureur, 6 personne
– Cuillery Jean, savetier, 4 personnes
– Tochon Louis, meunier, 1 personne
– Grand Maison François, charpentier, 6 personnes
– Carrier Pierre, ramoneur, 4 personne
– Carrier Jean Louis, laboureur, 5 personnes
– Didelle Joseph Marie, menuisier, 6 personnes
– Chapelain François, charron**, 6 personnes
– Chapelain Jacques, forgeron, 5 personnes
– Veyrat Jean Antoine, laboureur, 4 personnes
– Brunier Georges, laboureur, 6 personnes.

* Portier : personne qui surveille les allers et venues à la porte d’un établissement.
** Charron : artisan qui fabrique, entretient et répare les véhicules hippomobiles.