Route du Thovey
La route du Thovey prend son nom le 16 juillet 1856, comme de nombreuses autres rues de la ville. Auparavant, elle a porté le nom de « rue des Cauques », puis de « rue du Coq » qui, elle, allait plus loin vers Marlens. Le conseil municipal a donné un autre nom à la partie intérieure du bourg (voir »rue des Boucheries »).
Elle était la seule et unique route qui permettait d’aller à Marlens, avant l’ouverture de la ville pour le passage de la route provinciale d’Annecy à Albertville par le duc de Savoie et roi de Sardaigne Victor Emmanuel en 1826.
Bordée d’anciennes maisons de cette époque, toutes très délabrées et inhabitées, seule la famille de Jean-Claude Jacquelin, poseur* à la compagnie de chemins de fer PLM* et son épouse garde-barrière, habitait dans la rue.
Cette route restait fréquentée pour une promenade agréable qui menait à »la fontaine aux oiseaux » dans laquelle jaillissait une eau claire provenant de la colline du château, depuis des temps immémoriaux, traversant le »tuf » * calcaire, donnant ainsi son nom à la route.

* Poseur : celui qui travaille sur les voies ferrées (pose de traverses, ballast et rails)
* PLM : Paris Lyon Méditerranée, ancêtre de la SNCF
* Roche poreuse légère formée de concrétions calcaires. Latin : tofus, tophus.


