Rue Eugène Savioz
Claude Eugène Joseph Savioz est né le 11 juillet 1838 à Saint-Ferréol (Haute-Savoie) et décède le 19 mai 1914 à Gevrey-Chambertin (Côte d’or) chez son gendre notaire où il s’est retiré. Orphelin de mère à 4 ans, il est élevé par son oncle de Marlens Jean Baptiste Savioz, veuf sans enfant, qui l’adopta puis le fit son héritier universel en 1877. Il devint ainsi propriétaire foncier d’un domaine immense de plus de 20 hectares, appelé « Le Clos Savioz » dans lequel avait été construit le manoir du baron Nicolas Blanc.
Conseiller municipal puis maire-adjoint en 1884, il devint maire de Faverges de 1888 à 1904.
Monarchiste et clérical, il tend à se rallier à la République mais il s’oppose à installer des instituteurs laïcs en septembre 1902. Ce qui lui vaut une suspension préfectorale qui le contraint à démissionner le 13 octobre. Ses confrères de la municipalité le réélisent le 30 novembre suivant ; il le restera jusqu’à l’élection suivante de 1904.
Durant son mandat, Eugène Savioz participa, entre autres, à l’installation de l’hôpital, à la mise en place du téléphone et du télégraphe et à l’installation d’une nouvelle fanfare municipale en 1895. Ce qui nous permet d’avoir aujourd’hui son portrait photo. De plus, il inaugure en 1901 la gare PLM (Paris Lyon Méditerranée devenu la SNCF lors de sa nationalisation) et participe à l’installation de l’entreprise Stünzi dans les locaux de la manufacture de soie des établissements Gourd, Croisat et Dubosc, successeurs des barons Nicolas et Jules Blanc, eux-mêmes ayant pris la suite du créateur, leur beau-père et grand-père Jean Pierre Duport le Jeune.



