Rue du Club
La rue du Club relie la rue de la République à l’avenue Sidonie Blanc du Peloux, généreuse donatrice de la ville. Elle longe son ancienne propriété.
Après la construction d’une chapelle pour y recevoir les corps de la famille de Sidonie Blanc du Peloux, le don de cette propriété a été effectué en 1854 à la Congrégation de charité devenue le bureau de bienfaisance. Il a permis l’installation d’un hôpital, au lendemain de sa mort, le 14 mars 1892.
Cet hôpital devient l’asile de vieillards. Il peut recevoir 12 personnes, soit 6 hommes et 6 femmes réparties ainsi : six en service de médecine, deux en affections contagieuses, deux en maladies vénériennes et deux en pensionnat de malades.
En 1935, des travaux d’agrandissement et de transformation de l’hôpital-hospice sont entrepris sous le mandat de Marcel Piquand. Il juge que cette ancienne maison bourgeoise ne contient pas suffisamment de lits pour les malades, et est bien trop petite pour la cité industrielle et agricole, chef-lieu de canton.
Au rez-de-chaussée du nouvel établissement ont été aménagées des pièces pour les religieuses au service des malades, quatre dortoirs pour ces derniers et tous les lieux nécessaires au bon fonctionnement de l’hôpital.
Ce n’est qu’après la guerre de 1939/45 qu’un nouvel agrandissement est réalisé, prolongeant du côté Ouest l’établissement, créant aussi un parloir où les personnes âgées plus valides pouvaient venir rencontrer les résidents. Ainsi, un « Club des retraités de Faverges » commença à vivre.
De même après la construction de trois immeubles longeant l’école primaire, une rue s’est ouverte pour séparer ceux-ci de l’hôpital-hospice.
En 1975, il fallut alors trouver un nom pour cette nouvelle rue ; « rue du Club » s’imposa !
