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Rue Asghil Favre

Joseph Asghil Favre (se prononce « Asguile ou Achille) était médecin. Il est né le dimanche 25 novembre 1877 à Faverges, fils de Hyacinthe Antoine Favre (°1824 +1903), médecin, et de Louise Fontaine (°1849 +1902).
Il décède le samedi 3 juillet 1920 à Faverges, à l’âge de 42 ans.

La presse locale relate le décès du Docteur Asghil Favre :
« M. le Docteur Favre de Faverges rendait sa belle âme à Dieu.
C’est une perte sensible pour le canton de Faverges. Pendant toute sa longue vie, le docteur Favre n’a eu qu’un souci : celui de faire le bien autour de lui.
Comme médecin, il était toujours prêt à porter le secours de ses lumières, de son talent, à qui l’appelait, sans jamais s’occuper s’il serait payé ou non. Pour lui, tout malade, riche ou pauvre, avait droit à son dévouement, et il ne le ménageait pas. »

Comme homme public, ses conseils étaient justement écoutés à l’Assemblée municipale dont il a fait partie pendant si longtemps. Aussi, s’il avait des adversaires, il n’avait pas un seul ennemi, et maintes fois ses adversaires ont dû reconnaître sa sagesse en même temps qu’ils reconnaissaient ses mérites.

Le 3 mars 1923, l’héritage Favre va être réalisé en partie par la mise aux enchères des terrains situés dans le canton de Genève. Le total se monte au chiffre de 110 550 francs. Le revenu de cette vente apportera un secours appréciable à nos établissements hospitaliers.
Le 1er décembre 1923, la vente totale du clos Favre a produit 164 000 francs, doublant la mise à prix. Le résultat est très joli et assurera 4 000 francs de revenus par an à chacune de nos maisons hospitalières.
Le 12 juin 1926, le Conseil municipal, dans sa séance du 12 juin 1926, vote l’établissement d’un projet concernant les avenues du Clos Favre.
Le 7 décembre 1945, le Conseil municipal charge M. le Maire de se mettre en relation avec l’administration des PTT pour permettre au Conseil municipal de prendre une décision rapide au sujet de la démolition de la maison Favre, (à gauche sur la carte), de la maison Tappaz, (au centre), et de la construction d’un Hôtel des Postes.

La place Carnot sur laquelle la glycine existe toujours !