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Passage de la Pâquière

Comme son nom l’indique, c’est un passage qu’utilisait la bergère pour aller faire paître ses moutons, brebis et chèvres dans les prés situés contre le flanc de la colline du château. Les termes « pâquier, pâquière, pâquage » proviennent du latin « pascere ».

Un pâquier est la surface herbeuse nécessaire à la nourriture d’une vache pendant l’été ou l’estivage. Cette surface est très variable. En Savoie, c’est un espace vert (le Pâquier à Annecy !).

Il peut paraître surprenant que ce passage situé entre la rue Simon Tissot-Dupont et la rue Nicolas Blanc mène à un espace de verdure, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Il faut se reporter dans les années 1820, lors de la création des grandes voies de communication sous le roi de Sardaigne Victor Emmanuel.
Auparavant, la rue vieille ou rue de la roche, sous le château, était la voie qui menait sur les hauteurs de la ville et les hameaux supérieurs, au-dessus des moulins des Sœurs de Sainte-Catherine. La porte supérieure fermait la ville au bout de la rue Nicolas Blanc, la rue centrale était fermée par les bâtisses.

Ainsi, on accédait sous les flancs du château par ce passage aboutissant aux prés supérieurs, bordés de nos jours par le « chemin des Grands Prés ».