Moustique tigre : se protéger et agir chez soi
Apparu dans les années 2000 en France et depuis 2012 en Auvergne-Rhône-Alpes, le moustique tigre refait son apparition chaque année de mai à novembre.
Moustique à l’aspect tigré, de petite taille et assez agressif, il peut être un vecteur de certaines maladies telles que la dengue et le chikungunia. En lui-même, le moustique tigre n’est pas porteur de maladies mais il peut transmettre ces maladies lorsqu’il se nourrit du sang d’une personne infectée, puis pique une personne non infectée.
Détectés depuis l’an passé sur la commune de Faverges-Seythenex, quelques précautions sont à prendre afin d’éviter leur prolifération. Ils se reproduisent dans un milieu aquatique : il est donc conseillé de vider tout objet où l’on peut retrouver de l’eau stagnante comme les soucoupes, les pots ou même les gouttières obstruées. De plus, pour les personnes possédant une réserve d’eau à l’air libre, il est recommandé de la couvrir avec un fin tissu (gaze, rideau…) afin de laisser passer l’eau tout en empêchant les moustiques de s’y installer et se reproduire. Des campagnes de démoustications réalisées par EIRAD (Ententes Interdépartementales Rhône-Alpes pour la Démoustication) peuvent aussi avoir lieu afin de les éliminer. Cet établissement est habilité à procéder à des réaménagements afin de limiter les zones à risques.
Les réserves d’eau plus grandes ou celles où l’eau n’est pas stagnante ne sont quant à elles pas un lieu de reproduction pour les moustiques tigres. Ainsi, le lac, les systèmes d’assainissements ou de lagunages ne sont pas considérés comme à risque car l’eau y est présente en trop petite quantité ou elle ne reste pas assez longtemps sur place.
Les moustiques tigres volant seulement sur des courtes distances, les aéroports sont leur plus grand moyen de propagation à longue distance. Le préfet a donc soumis les cinq aéroports présents dans la région à des programmes de surveillance entomologique et de lutte contre les insectes vecteurs.
