Inauguration du pumptrack et du mur d’escalade
Le pumptrack et le mur d’escalade ont été inaugurés début octobre, en même temps qu’a été lancée la construction du futur complexe sportif, destiné à la pratique des arts martiaux, de la danse et de la gymnastique. Ces trois équipements trouvent leur place sur le site des Prés d’Enfer, dédié à la pratique sportive, déjà équipé d’un City Stade, d’un skatepark, d’une salle omnisports et d’une aire multisports.
Le 3 octobre 2025, les habitants de Faverges-Seythenex ont été conviés à assister à l’inauguration du pumptrack et du mur d’escalade, ainsi qu’à la pose de la première botte de paille du futur complexe sportif. Un spectacle de BMX a ravi les nombreux spectateurs qui s’étaient déplacés pour découvrir le pumptrack. L’inauguration s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités, sous-préfet, sénateur, conseiller départemental, élus locaux, des associations et des usagers des différents équipements, des habitants et des partenaires des différents projets mis en oeuvre : Fédération départementale et régionale de cyclotourisme, PNR du massif des Bauges, Lieux FAUVES, ONF, Pôle Excellence Bois, CAF, établissements scolaires…
Un nom pour le pôle sportif
A l’issue des inaugurations a été dévoilé le nom que le Conseil municipal de Faverges-Seythenex, dans sa séance du 1er octobre 2025, a choisi pour l’ensemble de ce site sportif : « Complexe Alice Milliat ». Ce choix retrace la volonté de promouvoir l’égalité femmes/hommes et de rendre hommage à une figure féminine ayant marqué l’histoire par son engagement et ses actions exemplaires. Nageuse, hockeyeuse et rameuse française, Alice Milliat, née en 1884 et décédée en 1957, est à l’origine des premiers Jeux mondiaux féminins en 1922. Pionnière du sport féminin en France et à l’international, Alice Millat a inlassablement milité pour la reconnaissance des femmes dans les compétitions sportives, notamment les Jeux Olympiques.
Un des seuls pumptrack à être couplé à une jumpline
Le pumptrack, avec ses 180 mètres linéaires, propose 6 virages relevés et 27 bosses. Il est couplé à une jumpline (70 mètres linéaires comportant un lanceur et deux sauts), ce qui, de l’avis des concepteurs de ce type d’équipement, est « tout à fait inédit et fait la particularité du site de Faverges ».
A noter que la jumpline est un projet lauréat du Budget participatif 2024, porté par l’association Faverges-Seythenex Cyclisme.
Montant des travaux mis en oeuvre par la Ville de Faverges-Seythenex : 215 840 € TTC
Subvention du Département de la Haute-Savoie : 40 000 €.
Mise en oeuvre des travaux : du 31 juillet au 30 septembre 2025.
Un mur d’escalade entièrement rénové
La rénovation de l’ancienne structure, installée dans la salle omnisports dans les années 2000/2001, s’est déroulée durant l’été 2025. Ce mur est mis à la disposition de très nombreux utilisateurs par la Ville : 580 enfants et jeunes dans le cadre scolaire (élémentaires, collège, LEPP) et 150 pratiquants réguliers dans le cadre associatif. La nouvelle structure d’escalade comprend près de 3000 prises, 57 voies d’escalade sur 19 lignes d’arrimage. Elle se déploie sur 293 m2, 13 mètres de haut et 22 mètres de large.
Montant des travaux mis en oeuvre par la Ville de Faverges-Seythenex : 153 432 € TTC.
Mise en oeuvre des travaux : juillet / août 2025.
Lancement du futur complexe sportif, bâtiment éco-responsable
La pose de la première botte de paille du bâtiment destiné à la pratique de la gymnastique, de la danse et des arts martiaux a mis en lumière la démarche spécifique à ce bâtiment éco-responsable :
Bois local
Le bâtiment sera construit en bois local pour décarboner la structure. Le bois massif proviendra des forêts de Faverges-Seythenex (et des Alpes en complément).
Isolation
L’isolation en paille et en fibre de bois, dotées d’une très bonne inertie, favorisera une forte résistance thermique l’hiver et un très bon déphasage l’été (capacité d’un matériau à retenir la pénétration de la chaleur).
Gestion bioclimatique
Le bâtiment est conçu pour une gestion bioclimatique grâce à sa frugalité (usage pondéré du sol, réduction de la consommation d’énergie, priorité donnée aux matériaux de construction écologiques issus de la région). Le positionnement des baies vitrées et des occultants amovibles permettra de diminuer les dépenses énergétiques du complexe. Un renforcement de présence végétale autour et à l’intérieur du complexe est prévu.
Energie et ressources naturelles
Des panneaux photovoltaïques équiperont la toiture de la salle de gymnastique, pour une production et une consommation autonomes. Une cuve de récupération d’eau de pluie complètera l’équipement.
Chauffage et ventilation
A la mi-saison : système de ventilation naturelle nocturne grâce à des baies asservies (l’air chaud, plus léger que l’air froid, monte et génère un tirage d’air naturel dans le bâtiment, un balayage permanent est ainsi créé et l’aération naturelle est mise en place).
L’été : le rafraichissement du bâtiment se fera grâce à des modules adiabatiques (système utilisant le phénomène d’évaporation de l’eau pour refroidir un flux d’air). En s’évaporant, l’eau absorbe la chaleur, refroidissant ainsi l’air qui peut alors être soufflé dans le local à rafraichir.
L’hiver : une GPC (ventilation double flux) chauffera grâce au réseau de chaleur urbain (chaufferie-bois de Faverges-Seythenex).
Caractéristiques
Construction : 2 133 m2
Charpente et habillage en bois local
430 m3 de bois au total (dont 295 m3 provenant des forêts communales), avec valorisation de lots d’épicéas scolytés
Isolé en paille et fibre de bois
Utilisation de la pierre massive naturelle et des enduits à la chaux
Démarche bois local mise en oeuvre avec le Pôle Excellence Bois et l’ONF
Un hall d’accueil – 95 m2
Une unité gymnastique, avec grande salle et tribune (50 personnes) – 968 m2
Une salle de danse – 99 m2
Une unité dojo avec tatamis – 358 m2
Des salles de réunion
Un patio, espace de convivialité
Des vestiaires
Des box de stockage pour les associations – 125 m2
Financement
Montant des travaux mis en oeuvre par la Ville : 6,4 M€ HT
Subvention de l’Etat au titre de la DSIL 2025 : 350 000 €
