Avenue Louis Pasteur
La Municipalité de Faverges a attribué le nom de ce bienfaiteur de l’humanité dans sa délibération du 18 octobre 1924.
Louis Pasteur, chimiste de formation, sera à l’origine des plus formidables révolutions scientifiques du 19e siècle, dans les domaines de la biologie, l’agriculture, la médecine ou encore l’hygiène. En commençant ses recherches sur la cristallographie, la chimie et l’observation des cristaux l’amèneront à l’étude des fermentations. Il s’engagera sur un chemin jalonné de découvertes qui le conduiront à la mise au point du vaccin contre la rage.
Émaillée de découvertes révolutionnaires, la vie de Louis Pasteur est aussi marquée par plusieurs drames qui ont sans doute contribué à motiver sa soif de comprendre les maladies de son époque.
27 décembre 1822, naissance de Louis Pasteur à Dole dans le Jura
1849, mariage avec Marie Laurent (fille du recteur de l’université de Strasbourg)
1850, naissance de sa fille Jeanne (décédée en 1859)
1851, naissance de son fils Jean Baptiste
1853, naissance de sa fille Cécile (décédée en 1866)
1858, naissance de sa fille Marie Louise
1863, naissance de sa fille Camille (décédée en 1865).
Chaque découverte de Louis Pasteur dévoile un champ d’investigations nouvelles, propices à d’autres avancées !
Celles-ci l’amènent à réfuter définitivement la théorie de la génération spontanée, une découverte clé qui lui ouvrira les portes de la microbiologie.
1865, il dépose le brevet de la pasteurisation.
1877, il découvre le staphylocoque, le streptocoque, le pneumocoque.
Le 25 février 1884, l’Académie des sciences jugera concluante et approuvera la méthode vaccinale sur les animaux de Louis Pasteur.
1885, première vaccination antirabique chez l’homme, un succès puisque Joseph Meister, son premier volontaire, ne développera jamais la rage !
En 1888, l’Institut Pasteur est inauguré.
De 55 à 65 ans, Louis Pasteur va mettre la microbiologie au service de la médecine et de la chirurgie. Si les maladies sont dues à des micro-organismes, il faut les identifier et trouver le moyen de les contrer. La rage en sera le plus bel exemple.
Il fonde l’immunologie. Pourtant la résolution des microscopes de l’époque ne permettait pas de voir les virus. Le virus de la rage sera observé pour la première fois près d’un siècle plus tard, en 1962.
À partir de 1853, il sera successivement nommé Chevalier de l’ordre impérial de la légion d’honneur, doyen de la Faculté des sciences de Lille, administrateur de l’école normale supérieure et directeur des études scientifiques de cette école. Il reçoit le prix Jecker, le prix Alhumbert…
Il meurt le 28 septembre 1895 à Marnes-la-Coquette (92).


